Cortex-Troupeau-bleu

Mis à part leur appétence pour le hip-hop, quel est le point commun entre Madlib, Rick Ross, Klub des Loosers, Rejjie Snow et MF Doom ? Réponse : tous ont emprunté quelques parties instrumentales à Cortex. Pas d’amalgame, on parle bien ici du mythique groupe de Jazz-Funk français et non pas du rappeur du même nom… Cortex n’est autre que la formation fondée par Alain Mion en 74. Le groupe reste très actif jusqu’au début des années 80 période à partir de laquelle le musicien entame une carrière solo. Durant cette première période, Cortex délivre trois albums dont Troupeau Bleu qui arrivera plus tard jusqu’aux oreilles de producteurs US. En 2006 Underdog Records publie un album d’inédits du groupe – suivi par I heard a sigh – dont un morceau phare, “High on the funk”. On aime s’imaginer que cette sortie a dévoilé le travail de Cortex aux nouvelles générations et remis le groupe sur scène en 2009 pour des concerts spéciaux au New Morning et au Petit Journal Montparnasse.

Ce regain d’intérêt du groupe auprès des moins de 30 ans et des néophytes du jazz, Cortex le doit également aux beat makers américains qui trouveront une résonance particulière dans les morceaux du groupe. En 2012, Alain Mion est crédité sur le titre “Amsterdam” de Rick Ross qui remportera un disque d’or aux Etats-Unis. Si cette notoriété a permis à Cortex de vendre des disques sur le sol américain, Alain Mion remettait en cause ce succès soudain dans un mini documentaire qui lui était consacré.

Si l’on vous parle de tout cela, c’est que le Petit Journal Montparnasse invite de nouveau Cortex pour une date exceptionnelle le 25 Mai. Tentez de gagner 2×2 places pour ce concert à ne pas louper pour tout fan de Jazz !

A propos du PJM :

La partition débute en 1985 avec l’envie de proposer une scène incontournable. Claude Nougaro en 87 avec “Soyons Divins”. Michel Petrucciani en 1994 y résonne encore. Murray Head avec quatre dates exclusives en 2015. Manu Dibango, Rhoda Scott, Michel Legrand et bien d’autres. Si seulement les murs pouvaient fredonner…

Dès les premières notes, le club se remplit d’une atmosphère extraordinaire. Le rythme envahit les corps, l’esprit est captivé. Le Petit Journal Montparnasse, lieu sophistiqué doublé d’une ambiance chaleureuse, vous emmène dans le décor d’un club new-yorkais des années 50. Il offre une parenthèse inoubliable, que ce soit pour déguster des huîtres, dîner ou profiter du concert autour d’un verre.

Aujourd’hui, le PJM, en accord avec la philosophie de son patron André ROBERT et de son équipe, est un délicieux mélange de convivialité et d’authenticité accompagné d’une programmation passionnante. Des stars confirmées aux talents de demain, du Jazz au Rock en passant par le Blues et finalement par toutes les musiques, le Petit Journal Montparnasse crée l’événement.