On a découvert le travail de Royer, grâce à Steve Mizek ancien chevalier servant du webzinat outre-Atlantique derrière le défunt, mais légendaire site Little White Earbuds. À côté de son activité de blogueur chevronné, l’intéressé a géré plusieurs labels, dont Tasteful Nudes. En 2014, il accueillait l’un des premiers disques du jeune artiste franco-américain. Étudiant aux Beaux-Arts à l’université de Chicago de 2010 à 2013, il appartient probablement aux rares Français de notre génération à avoir pu faire ses classes chez Gramaphone. C’est d’ailleurs en traînant au sein de cette institution du disque que Royer rencontre Jay Caston, qui lui offre l’opportunité de sortir son premier disque sur Material Image.

Ayant vécu une partie de sa jeunesse à Chicago, Royer a eu la chance d’écouter Frankie Knuckles dans son élément. Par la suite, il a travaillé pendant deux ans en tant que disquaire à Copenhague avant de revenir, en 2015, dans son 11e arrondissement natal.  Depuis peu, Royer vit  de nouveau en France et partage ses journées entre son atelier de sérigraphie et sa musique. Il aura sorti 5 disques en 3 ans, un rythme de production assez lent, mais garant d’une certaine constance dans ses productions qui lui aura notamment  permis de signer sur Lobster Theremin. Le Phonocast de cette semaine fait la part belle au G-Funk et ravira tout B.Boy qui se respecte. Il atteste par la même de l’ouverture d’esprit de Royer.

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