Les emplettes et la danse sont deux choses qui, c’est bien connu, ouvrent l’appétit. A l’occasion de notre Disquaire Day organisé en collaboration avec Digger’s Delight à la Rotonde de Stalingrad le 18 avril, nous vous invitons à découvrir Les Gavroches et leur beau projet autour du street food. Une belle façon de marier l’organisation d’événements festifs et ludiques à des mets qui généralement n’avaient pas leur place à proximité des dancefloors.  Nous sommes ravis à l’idée de collaborer avec eux le samedi 18 avril. En attendant, nous les avons rencontrés pour une interview qui ne manque pas de saveurs.

– Bonjour les Gavroches, pouvez-vous vous présenter les uns les autres ?

 Adrien : Salut, je suis Adrien Terrier. Je suis né à Annecy où j’ai vécu jusqu’à mes 19 ans. On a créé l’asso avec Jordan, que j’ai rencontré lors d’une mission dans le cadre de mon taf (je suis consultant dans le secteur financier) et avec qui j’ai tout de suite accroché. J’ai rencontré Laure et Margaux à Reims où on a fait nos études et pendant lesquelles on a eu l’occasion de partir faire un échange en Inde, ce qui nous a beaucoup rapprochés. Je tiens aussi a citer nos graphistes, Quentin et Remi et Vincent notre responsable pétanque.

Jordan : Originaire de l’état d’Idaho aux États unis, je suis venu à Paris faire mon master en 2011. Amateur de tout ce qui est street food dans mon pays natal, il ne fallait pas longtemps avant qu’on décide avec Adrien de lancer une association autour de la street culture dans la capitale française. C’est grâce à l’asso que j’ai pu ensuite devenir pote avec Laure et Margaux. Je suis trésorier de l’asso et m’occupe de la relation avec les food trucks ainsi que de l’aspect logistique de nos évènements.

Margaux : Pour ma part, je suis de Paris. Quand Adrien m’a parlé de son idée, j’ai tout de suite été séduite. Je suis hyper contente de pouvoir proposer grâce aux Gavroches des événements originaux et pas prise de tête aux Parisiens ! Avec Laure, on s’occupe plus particulièrement du marketing et de la communication.

Laure : Originaire de Lyon et travaillant dans la mode, je participe avec plaisir aux différents projets des Gavroches depuis la création de l’association. J’ai tout de suite accroché à l’idée de développer la street culture à Paris dans un cadre convivial et détendu.

– Comment l’association des Gavroches a-t-elle vu le jour ?

Adrien : Tout a commencé l’été dernier pendant lequel je suis souvent allé à Londres et presque tous les weekends, il y avait des marchés de street food. J’ai tout de suite adoré le concept de se balader au milieu des stands de street-food allant du classique burger au fish & chips en passant par des sandwiches au pastrami avant de faire ton choix. Les évènements étaient vraiment variés. T’as des marchés permanents où il y a juste une quinzaine de stands ouverts de 11h à 15h comme le Borough Market. Mais il y a aussi des évènements éphémères plus complets pendant une journée ou un weekend, avec des mecs qui mixent, des transats pour ‘chiller’ et des activités. Du coup, quand je suis revenu à Paris j’ai trouvé ça dingue que ce type d’évènement n’existe pas ici. Je me suis renseigné pour savoir comment on pouvait en organiser. En parlant autour de moi, des potes m’ont tout de suite dit qu’ils étaient chauds pour participer à l’organisation.

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– Pourquoi avez-vous choisi la forme associative ?

Jordan : Quand on s’est posé la question de l’aspect légal et de comment faire pour organiser un évènement impliquant de gérer des sommes d’argent, on s’est renseignés sur plusieurs types de cadres juridiques. Le statut associatif est assez souple et surtout rapide à créer donc cela nous a semblé assez logique d’opter pour celui-ci.

– Vous avez déjà organisé plusieurs événements, qu’elle est votre mot d’ordre lorsque vous vous lancez sur une organisation ? Quel pourrait être votre leitmotiv ?

Margaux : Je dirais que c’est avant tout la convivialité à travers des évènements accessibles à tous et gratuits. Nos deux précédents évènements étaient organisés en journée et début de soirée, ce qui permet de toucher des tranches d’âges plus larges. C’était vraiment top de voir au Street Food Festival, par exemple, qu’il y avait des familles, des fans de pétanques, mais aussi des jeunes.

Laure : Je dirais qu’on souhaite organiser des évènements “complets” et de qualité, où on peut trouver de la street food, des DJs et une touche artistique. On souhaite à travers nos évènements faire découvrir de nouveaux DJs, artistes ou Food Trucks pour lesquels on a eu un coup de cœur.

– Pouvez-vous nous parler de vos anciens événements ? Sur quelles thématiques étaient-ils concentrés ?

Adrien : Pour le Bon Appétit Street Food Festival, l’idée était d’organiser un évènement en plein air d’une journée avec une dizaine de food trucks divers et variés, des DJs et un live painting. L’idée du tournoi de pétanque nous est ensuite venue assez naturellement en découvrant le spot du parc Léo Lagrange et son hectare d’espace vert. On voulait vraiment trouver un lieu où les gens pourraient se poser au soleil après avoir mangé, écouter la musique et passer un bon moment. On a certes communiqué sur l’aspect street food à travers le nom du « Bon Appétit – Street Food Festival », mais les DJs, le live painting et le tournoi de pétanque ont contribué à la réussite de l’évènement.

Margaux : Suite au succès du Bon Appétit Street Food Festival on a tout de suite réfléchi à l’organisation d’un autre évènement dans la même veine, mais pendant la période de Noël. On a donc organisé le Ho ho ho Christmas Festival au mois de décembre dernier. L’idée était aussi d’organiser un évènement pendant la journée où les gens pourraient venir faire leurs achats de Noël, se restaurer, apprécier les sets des DJs et profiter d’une touche artistique avec le live painting.

Jordan : On a eu plus de temps cette fois-ci pour travailler sur la thématique de Noël et donner une identité plus forte à l’évènement avec la décoration, le stand de vin chaud ou encore le food truck qui servait de la tartiflette.

Les Gavroches - Bon appétit festival

– Quels souvenirs avez-vous conservés de ceux-ci ? Quelles leçons en avez-vous retirées ?

Adrien : J’en garde de super souvenirs. J’ai spécialement aimé préparer le street-food festival car cela consistait à rencontrer les food trucks, écouter leurs histoires et goûter leurs produits. Je suis super content des deux évènements même si on a eu moins de chance avec la météo pour le Christmas Festival. Au niveau des leçons à retirer, je dirais qu’on va travailler à donner encore plus de cohérence à nos événements, avec des thématiques qui pourront se retrouver à travers les Food Trucks présents, mais aussi les sets des DJ et les œuvres des artistes.

Jordan : J’en ai de beaux souvenirs, surtout de notre tout premier évènement. Je me souviens l’après-midi lors du Bon App Festival regarder les gens manger, boire, jouer à la pétanque, danser et profiter du soleil, le sourire aux lèvres. C’était génial ! Les leçons que j’en retire sont assez simples. L’imprévisible a toujours tendance à survenir le jour J. Le meilleur moyen de gérer tout ça : beaucoup de flexibilité et une bonne bière à la main !

 – Qu’est-ce qui vous avez séduit dans le projet d’investir la Rotonde Stalingrad? Comment percevez-vous cette collaboration ?

Adrien : On est super enthousiastes à l’idée d’organiser ce premier évènement avec l’équipe de Phonographe Corp l’on connaît de longue date. L’événement nous correspond parfaitement dans le sens où il est en journée, ouvert à tous et dans le cadre magnifique de la Rotonde à Stalingrad. On espère évidemment que cette collaboration n’est que le début d’une longue série d’évènements à organiser en collaboration avec la Rotonde.

Qu’avez-vous prévu pour l’occasion ?

Margaux : Côté food, on a prévu de quoi régaler tous les gourmands avec After Eleven qui propose de délicieuses pizzas et foccacias, dont la pâte est faite sur place et la garnison composée de produits frais ; une Currywurst Paris-Berlin pour la note berlinoise de cette journée (la saucisse snackée vaut vraiment le détour) et pour le sucré c’est Marguerite du Pré et ses fameux yaourts glacés.

– Un dernier mot ?

Laure : Un petit teasing peut-être… On sera de retour avec deux Street Food Festivals le 30 mai et le 4 juillet… On a prévu des thématiques assez sympas et il y aura du beau monde !

Photo les Gavroches

 Merci aux Gavroches pour leurs réponses. D’ici le Disquaire Day, n’hésitez pas à les suivre sur Facebook.