Mayer Hawthorne officie dans le milieu musical californien depuis bien trop longtemps. Or, cela fait seulement 2 ans que le crooner en herbe se fait connaître outre-Atlantique par un public plus large et plus jeune. Pour ma part, je l’ai découvert dans le Clark Magazine de l’été 2009. Son album venait à peine de sortir. Quand le journaliste lui demande d’où vient son blaze, celui-ci répond : « Mayer est mon deuxième prénom, Hawthorne est le nom de ma rue, c’est ce que font les acteur porno ». Réplique plutôt amusante qui me donne envie d’écouter l’album. Et je ne suis pas déçu.

Appartenant à différents groupes de hip-hop, Mayer est également DJ, chanteur et multi-instrumentiste. Or, son album « A strange arrangement » ne ressemble en rien à du Hip-hop mais plutôt à de la soul à la Motown. Etrange. Le chanteur blanc a réussi à se faire une place de choix dans ce milieu dont les barrières à l’entrée sont énormes.

Mayer n’est pas en reste et reste prolifique malgré les longues tournées qui l’ont occupé durant ces 2 dernières années. Après une super cover de Sinatra lâché sur le net il y a un an, il sort aujourd’hui un EP 6 titres de reprises allant de Chromeo (oui oui) aux Festivals en passant par The Electric Light Orchestra. On est scotché par la qualité des prestations et la façon dont le dandy s’est approprié les chansons. Chapeau bas, vivement le prochain album. En plus, l’EP est téléchargeable gratuitement ici-même.

Mayer Hawthorne – Maybe no, maybe so

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