Cette semaine le collectif Supernova (cf article de présentation), réinvestit le (cinéma) Balzac, pour sa seconde soirée Champs Magnétiques. Au programme: musiques électroniques, show audio visuel, et prestations sortant de l’ordinaire, le collectif nous immerge dans son univers de son, d’images et d’expérimentations. A l’occasion de cette petit sauterie qui risque de défrayer la chronique, nous avons demandé à Bipolar, co-fondateur du collectif de nous faire une playlist. Le producteur nous propose ici un échantillon de ses influences, piochées dans les productions de ces quinze dernières années.
On commence par Brownwedding, track sortie sur la compile clicks and Cuts (Mille Plateaux), produit par le géant de la scène ambiant, le canadien Tim Hecker. Un premier contact avec les étoiles.
Sélectionné pour son sound design soigné et agressif, Corrin mixé en binaural s’écoute de préférence au casque. Les yeux fermés.
Virage vers l’abstraction la plus totale avec ce deuxième album du duo Emptyset. Toujours aussi dark, mais plus radical. Un album aux qualités presque « plastiques ».
Place ensuite, à la légende Tomas Brinkmann, un des pionniers du courant micro house dont les tracks épurées ont largement influencés les années 2000.
Margaret Dygas – Obinh’s Groove
Un bijou. A mon sens, un de ses meilleurs morceaux. Une production précise, un rythme imparable et comme d’habitude un style très cinématographique.
Énorme premier album de l’anglais Shifted, une de mes dernières claque techno. Atmosphérique et énervé.
Les 26 pièces courtes comme Night Wolves de l’album « Electronic » sont autant d’ambiances et de timbres de fantastiques. Un de mes compositeurs préférés.
Morceau fleuve, psyché, Conrad Scnitzler nous a quitté il y a moins d’un an. Hommage donc à un des fondateurs de Tangerine Dreams.
Villalobos dans ces heures les plus abstraites, une étude rythmique d’une finesse remarquable et une production toujours impeccable.
Mélancolique et parfumé de l’époque Trip-Hop, Lost In Music est un track à part dans l’album « Illuminate The Planet » sorti en 1999. Perdus dans l’espace, personne ne vous entendra pleurer.
