Après le tumulte électronique des 2 dernières semaines, nous avons souhaité apaiser vos tympans. C’est pourquoi nous avons fait appel à nos amis de Bye Bye Bayou, connus pour leur bon goût en matière de Folk’n’Roll. 

Bye Bye Bayou est une association née il y a près de 2 ans dans le but de proposer des concerts pointus et exigeants pour des oreilles averties sur Reims. Après 2 dates à  la Cartonnerie avec Alb ou Hey My My et une soirée à l’Appart Café avec Big Crunch Theory, les Bye Bye Bayou ont montré qu’ils étaient prêts à participer activement à l’impulsion culturelle rémoise qui sévit en ce moment. Un peu d’optimisme ne fait pas de mal… Si l’on devait parler de “Phono Fam”, il est certain que la bande de trentenaires déjantés, sauveurs de vies humaines le jour, party harders la nuit, apparaîtrait au premier plan. De la magnificence de la chanteuse de Cults aux rémoiseries, découvrez une partie de leur univers en 10 morceaux :Alan Vega – ByeByeBayou

Le mec a vraiment de la chance que nous ne soyons pas procéduriers, nous apprécions cependant l’hommage qu’il nous rend.

The Suuns – Up Past the Nursery

La voix la plus hmmsex du nouveau siècle, des musiciens géniaux inspirés et transpirant. Voire une fois les Suuns en live et mourir.

Cults – abducted

Superbe album, bancal et raffiné. Plus beau couple de scène 2011-2012

PS: I love you – Starfield

Son brutal et énervé par le moins beau couple de scène 2011-2012. Encore un des mecs weirdo du fond de la classe qui réussit mieux que toi  !

The war on drugs – Original slave

On sent bien qu’ils l’ont perdu leur guerre… Autre pépite psyché de chez nos amis de Secretly Canadian.

Ruchard Hawley – Down in the woods

Attention, cet album est dans tous les carnets des prescripteurs de tendance de la blogosphère. Ce type était quand même guitariste de Pulp à la grande époque. Il vient de décider d’arrêter le miel et de tourner tous les knobs de ses amplis d’un quart de tour vers la droite.

Edward Sharpe and The Magnetic Zeros – Man On Fire

One guitar, two dancing feet, one desire ! La puissance messianique de l’artiste exulte dans chacune de ses chansons. Encore une secte qu’on a envie de rejoindre. California dreamin.

Eels – Gone man

Vous vous rappelez comme c’était bien Eels dans votre baladeur sur le chemin de l’école ? Et bien maintenant c’est encore mieux. A l’image de la barbe du chanteur (et sûrement de la votre), leur musique a poussé dans le bon sens.

Jeffrey Lewis and Peter Stampfel – 20000 leagues under the sea

Jeffrey, l’icone de l’antifolk du début du nouveau siècle et un pape de l’underground sixties, new yorkais tous deux, répondent à la question que tout le monde se pose : Jules Verne est il crédible ?

The Moldy Peaches – Who’s Got the Crack

Encore une vraie question sous forme de coup de pied au cul ? Ca sert aussi a ça la musique, prendre à bras le corps les vrais problèmes de société : Putain qui c’est qu’a du crack ?

The Wolf Under The Moon – Deathco

Il y a des albums que t’écoutes tout l’été et que tu ne ranges pas en septembre. Puis après ils restent 6 mois à tenir et c’est comme ça qu’on fabrique des albums de l’année. Ce que fait ce garçon est génial.