Alors que plusieurs festivals parisiens affichent une programmation vraiment impressionnante mais assez peu francophile, l’idée d’un petit plaidoyer en faveur de nos scènes locales – sans vraiment citer de noms pour autant – ainsi que la nécessité de la soutenir se sont imposées. Petite réflexion en plusieurs points dont une double interview de DDD et Krikor.

Malgré tous les progrès et toutes les avancées récentes en termes d’offre et de demande à Paris et dans le reste de l’Hexagone, malgré l’engouement pour ce tout nouveau phénomène français de la part d’artistes étrangers reconnus et respectés, on peut s’interroger sur la viabilité d’une telle situation : ce qui monte doit redescendre. Comme une bulle inflationniste, il semble tout à fait légitime de se demander dans quelles proportions cette scène va garder de son ampleur une fois passé un certain effet de mode. Nous vivons ce phénomène, dans la scène techno et house, comme un « universel », quelque chose voué à conquérir le monde et s’imposer par la seule force d’une esthétique ou d’un mode de vie sous-jacent, appuyés sur le « sol » neutre d’un clubbing où les différences s’effacent et où chacun peut vivre une expérience subjective intense, et ce individuellement tout en n’étant jamais seul — cette esthétique et métaphysique du neutre sera le sujet d’un prochain article. Il n’en reste pas moins que les pratiques culturelles sont toutes soumises à des cycles : comment déceler la part conjoncturelle de la part structurelle dans cette frénésie musicale dont nous, public et promoteurs, blogs et disquaires, bars et clubs, passionnés avant tout, avons finalement peu de visibilité sur le long terme ? En effet, contre l’argument du cycle conjoncturel, on pourrait très bien avancer celui d’affinités électives profondes et structurelles entre les valeurs et pratiques du champ des musiques électroniques et les conditions de vie moderne objectives et subjectives au XXIe siècle– vaste projet de recherche s’il en est et dont la problématique principale serait de la forme : « quel est le sens de ce renouveau ? Plus précisément, quel est le sens qu’investissent les agents dans de telles pratiques ? Quelles ont été les conditions d’un tel renouveau ? À quel niveau celles-ci se situent-elles, plutôt sur un plan existentiel dont la signification reste à chaque fois à déterminer par nous-mêmes ou sur celui d’un mode de vie dont nous ne faisons qu’hériter et dont rendrait mieux compte une analyse socio-économique plus classique ?

De fait, une seconde question s’impose d’elle-même : que faire si nous voulons parvenir à nos fins, c’est-à-dire si nous souhaitons justement pérenniser cette situation ? On peut considérer sans trop se tromper que la vitalité des segments les plus expérimentaux et underground des scènes house et techno est essentielle non seulement à l’établissement d’une scène via l’éducation toujours plus large que ceux-ci procurent à un public toujours plus curieux, mais aussi insister sur le fait que ces segments empêchent une certaine cristallisation des publics et des programmations. Offre et demande continuent en effet de croître de façon diversifiée via un renouvellement constant, un foisonnement évitant que s’installent l’habitude et l’ennui, l’institutionnalisation outrancière ou la récupération médiatique. Bref, soutenir sa scène locale apparaît comme un objectif dont chacun devrait se saisir, non par chauvinisme, mais parce qu’elle le mérite.

Il est toujours surprenant, à ce titre, d’observer les contradictions de « l’individu pluriel » (B. Lahire) qui ne raterait pour rien au monde l’énième venue de Ben Klock ou Marcel Dettmann – très bons artistes au demeurant – ou qui effectuerait son pèlerinage berlinois ou londonien comme on effectue un pèlerinage à La Mecque et qui, en même temps, ne s’intéresserait pas aux démarches les plus innovantes qui ont lieu à deux pas de chez lui ou, pire encore, ne possèderait un semblant de goût que par procuration et dont l’incohérence, là encore, ne cesserait d’étonner les plus éclectiques. Évidemment, Berlin ou Dettmann sont pris là comme des idéaltypes du point de vue de la diffusion massive d’une esthétique – diffusion qui n’est ni à remettre en cause, ni à juger trop hâtivement : une grande partie du travail a été porté par un effet de mode, c’est un mal pour un bien –, mais il reste en que le produit, derrière toutes ces apparences et tous ces épiphonèmes, est définitivement intéressant. On peut faire confiance aux goûts des plus passionnés pour déceler dans l’incessant arrivage de nouveautés ce qui subsistera et ce qui sera oublié. Il est cependant toujours décevant que médias et grand public ne se focalisent que sur les aspects les plus publics de la scène électronique pour laisser dans l’ombre ces segments underground et expérimentaux déjà évoqués et dont nous devrions être jalousement orgueilleux, fiers comme des coqs. Peut-être que « nul n’est prophète en son pays » comme dit le proverbe, mais cela serait bien triste et l’on peut rêver d’une scène authentiquement underground et pourtant massivement supportée par le public français à l’heure où les choses ont déjà commencé à changer. De nombreux exemples et de belles réussites l’attestent de plus en plus, signe qu’un processus est en effet peut-être déjà enclenché de ce côté-là – il suffit de seulement penser par exemple au label Construct Re-Form et ses artistes dont la renommée ne cesse de gagner en ampleur et dont le talent n’a encore jamais été démenti.

Penser localement, cela passe par le fait de se tenir au courant, par le fait de faire circuler cette offre culturelle plus ou moins accessible, par la mise en place d’évènements où mêler tradition (dans le choix du lieu par exemple) et modernité, différents publics ou différents genres. Rien de vraiment contraignant. Cela demande aussi, et c’est plus difficile, de faire un effort constant pour éviter que ce foisonnement d’initiatives artistiques se fige en quelque chose d’encore plus rigide, avec ses codes implicites et ses barrières à l’entrée, ses petits chefs et ses petits accrochages qui forment la matière principale du bavardage accompagnant, comme un bruit de fond, la musique qui habite nos vies, en dernière instance seul étalon et seul fondement.

Pour toutes ces raisons, Phonographe Corp a choisi de se pencher en complément de cette réflexion sur les initiatives de Xavier aka DDD, dealer de disques (d’où le nom de DDD) reconverti en disquaire au shop La Source à Paris, DJ sous le nom de The Hustler, label manager du label DDD et, enfin, promoteur avec de belles ambitions artistiques et une intégrité qui lui permettent de se démarquer. Mercredi 19 mars, il organisera la quatrième édition de sa résidence à La Java où l’on peut assister à des performances lives véritablement expérimentales – ce qui a l’avantage d’être toujours plus intéressant et vivant que de lire un livre à propos des pionniers de la musique moderne bien que cela reste évidemment un sujet passionnant et un héritage à assumer et revendiquer, ce n’est pas chez nous que vous lirez le contraire. Ce mercredi, DDD recevra Krikor et Jean-François Pauvros.

Voici donc en supplément une double interview de DDD et Krikor.

 

Interview de DDD aka The Hustler

– Bonjour Xavier, peux-tu expliquer ce en quoi consistent concrètement les soirées que tu organises à La Java ?

Il s’agit d’une rencontre live entre un artiste de la sphère techno et un artiste expérimental (free jazz, musiques improvisées, industriel etc.). Un solo chacun puis surtout une rencontre non préparée entre les deux.

– Quel était le programme des dernières soirées ? Comment était-ce ?

La première était une confrontation entre Jorge Velez (Professor Genius) et Jean-Jacques Birgé (Un Drame Musical Instantané), Ron Morelli et Tuff Sherm en DJ pour marquer le coup. C’était vraiment super, j’ai vu les musiciens se motiver progressivement pour la soirée, anticiper, changer d’avis, et puis finalement échanger, inverser les rôles au dernier moment. Ce qui s’est passé était vraiment original et exigeant, mais je savais que le public (plutôt techno vu mon réseau) allait encaisser. Jean-Jacques a également rédigé un billet sur la soirée.

La deuxième c’était Shadowlust et Jean-Marc Foussat avec qui j’avais déjà travaillé sur une soirée Mathematics. Shadowlust avait une totuche pop grâce à la chanteuse et Svengalisghost a vraiment fait péter le niveau aux machines ! Foussat a pris le temps de rentrer en trance si bien que la chanteuse l’a rejoint au bout d’une demi heure sans qu’il n’y ait de transition entre le solo et leur collaboration !

La troisième c’était le premier plateau 100% français avec Frederick Galiay et Low Jack. À l’évidence ça a matché entre eux deux : j’ai vraiment aimé toutes les soirées, mais là il s’est passé un truc peut-être plus fort sur la partie collaboration.

– Quelle était ton ambition — ta philosophie comme on dit  au tout début de ces soirées et quelle est-elle pour les prochaines soirées à venir ?

Comme le dit Krikor plus loin, pour moi ces milieux ne sont pas si éloignés que ça musicalement, c’est justement ce que je voulais prouver.  Il s’agit plus de mélanger les publics que la musique, à Paris il y a encore beaucoup de familles, même si le milieu est relativement petit. Moi j’aime les deux courants, mon label est né comme ça sans que j’aie l’impression de le faire exprès, et du coup les soirées y ressemblent.  Il y a aussi une envie de désacraliser certaines habitudes avec des jours et horaires inhabituels, des générations mélangées et des line-up où les têtes d’affiche jouent souvent en premier. Il faut également assumer un line-up où la plupart des gens ne connaissent qu’un des deux artistes. Je vais peut-être m’y perdre et me ranger comme tout le monde, en tout cas avec l’impro, ces soirées sont suffisamment contrastées pour ne pas avoir encore à rectifier le tir ! La suivante à La Java est une autre soirée all night long à vrai dire, une release party DDD qui va s’appeler « Warm Up » parce que la tête d’affiche, DJ Nature, va faire le warm up de minuit à 3h ! Il y aura aussi un live de Society of Silence – je sors un disque d’eux prochainement, remixé par DJ Nature et Violence FM. On fera aussi une soirée le 10 avril au Malibv avec Violence FM, pour faire ça bien !

affiche ddd

– En tant que dealer de disques, tu as été pendant longtemps un vrai digger. Trouves-tu qu’il y ait des similitudes avec le fait de découvrir des artistes peu connus ou hors de la scène électronique ?

La façon dont je fais mes recherches d’artistes (ma « dig » comme dirait Van Damme) reste très liée à ce qui sort en vinyle, quelque part c’est une manière de filtrer la musique. Alors oui, avec un label et une soirée par mois il faut garder un œil sur les soundcloud, une oreille chez les proches, je veux dire se tenir au courant (comme dirait Van Damme) de ce qui n’est pas encore sorti. Il faut surtout faire confiance à des personnes, je ne choisis pas tout tout seul non plus. Après ce n’est pas exactement une question d’être peu connu mais plutôt peu connu par qui ? Pauvros par exemple c’est la méga re-sta de l’impro française, c’est juste qu’il n’évolue pas dans le milieu « techno ». Mais il envoie du steak, les jeunes vont vraiment faire la gueule quand ils vont voir son énergie ! Pour en revenir à la question, c’est plus délicat les soirées, car il faut quand même attirer les gens avec quelque chose d’un peu connu. La dig en tant que DJ c’est le contraire, moins c’est connu plus c’est classe quelque part… Et pour le magasin La Source c’est encore autre chose, tu jongles entre ce qui te plaît et ce que veulent les clients, tu imposes ton style petit à petit. C’est comme pour le label, je pourrais faire le puriste, mais ça n’a jamais trop été le moteur de DDD pour l’instant, il y a toujours un pont entre différentes choses. C’est peut-être ça qui répond à ta question, j’aurais dû dire « Oui, je vois des similitudes… »

– Quel est ton avis concernant le regain d’intérêt assez vif pour l’expérimentation et la musique hors format ? C’est quelque chose que tu vois aussi derrière le comptoir quand tu vends des disques ?

Nan, je n’ai pas vraiment constaté ça, ou alors on parle de trois mecs et une meuf au magasin ! Si tu parles du son industriel dans la techno, il faut bien comprendre que c’est surtout une esthétique, pas une question de fond. L’expérimental c’est pas juste un truc qui a l’air vite fait bizarre quand tu écoutes un extrait de 30 secondes sur le net. Un label comme Well Rounded je trouve ça expérimental, mais la plupart des Français trouvent ça trop sucré au premier abord. Après j’avoue, je suis plus content de vendre de la techno aujourd’hui qu’il y a 10 ans, sans aucun jugement de valeur sur le fond, je préfère vendre des similis Kerri Chandler et des L.I.E.S. plutôt que du PerlonL.I.E.S. c’est un bon exemple : je trouve souvent que ce sont les meilleures sorties — les plus expérimentales ? — qui nous restent sur les bras à la boutique. Et puis bon j’avoue, si je voulais, je pourrais vendre plus de Perlon — je fais de la provoc’, le Sprinkles et le Dygas sont tops par exemple.

– Considères-tu que les petits acteurs parisiens font suffisamment ce travail de dialogue avec les versants plus expérimentaux de la scène actuelle ou qu’ils la jouent de façon plutôt réaliste, mais sans vraies prises de risque ? Celles-ci seraient-elles alors uniquement réservées aux gros clubs à gros budget – et ce n’est pas déjà pas si mal ?

Bah les acteurs, les acteurs, c’est parfois un problème de boîte de n… prod’ pour reprendre ton analogie ciné ! Moi, je fais ces soirées parce que La Java a bien voulu me faire confiance, sinon je serais juste un label et un disquaire pour répondre à tes questions. Dialoguer avec l’expérimental n’est pas toujours le propos de ces acteurs non plus, ni le mien. Je veux juste que les gens soient curieux en leur proposant quelque chose qu’ils ne sont pas forcément venus chercher. Le problème des « acteurs » c’est quand ils fournissent un boulot interchangeable avec les clubs. Et quand les clubs valident uniquement ce qu’ils connaissent et donc qu’ils auraient pu faire tout seuls… On a un problème de consanguinité quelque part, ça peut pas marcher, faut rester ouvert. Quand je parlais de familles, c’est un peu ça. Les noms de soirées, personne n’en a rien à foutre — ce qui compte c’est les artistes et il faut que les shows soient bons pour arrêter de réagir à des noms. « Première fois à Paris ! », bah on s’en fout si le show est pourri. Hieroglyphic Being, il est bon et je l’ai fait jouer à L’Espace B et au Rex et je le referai s’il le faut. Pour ce qui est des gros clubs, ils ne sont pas connus pour leur prise de risque en général. Les pieds sur terre, c’est pas comme ça qu’on danse.

– Penses-tu qu’il y ait vraiment de quoi être fier à Paris et ailleurs en France et si bien qu’on pourrait rêver un jour qu’un Zadig ramène autant de monde qu’un Marcel Dettmann ? Bref, c’est une image, mais tu en penses quoi ?

Je le dis depuis trois ans, les Français se sont mis à niveau – on parle de techno : quand j’ai découvert Zadig, je me suis dit enfin un « nouveau » qui n’a pas à rougir d’un Shed ou autre. On peut être fier d’avoir suscité l’engouement du public déjà, la scène française a encore beaucoup de travail à faire selon moi et je n’ai rien détecté de très avant-gardiste dans nos contrées depuis un moment. Ou alors c’est comme Antinote, ça se joue quelque part dans la variété des styles et des époques. C’est très difficile de détecter le nouveau dans son propre pays je trouve, c’est aussi ça qui est intéressant avec la nouveauté, encore faut-il que les labels aient les couilles de les sortir — je me considère encore en apprentissage là-dessus… Alors que les locaux ramènent autant de monde que les stars internationales, c’est sûrement déjà le cas, mais pas sur des créneaux comme tu l’imagines. En France, le Berghain, ça marche. Au Japon, ils kiffent Adamo, c’est comme ça. Les gens, moi le premier, cherchent à ce que le pays fonctionne exactement comme ce qu’ils comprennent de l’étranger. Mais la France c’est la France, ça a toujours été chelou, tu veux du jazz français comme les américains ? Tu n’en auras pas : ça swing pas, ça groove pas, mais c’est quand même méga délire. C’est quand j’ai compris ça que j’ai commencé mon label sans même avoir trouvé l’underground français que je cherchais ! J’y vais par touches et je bosse pas mal avec d’autres générations aussi. Le problème de la techno française, c’est justement qu’elle sonne comme les autres et ça c’est pas la France ! Ça ne doit pas sonner comme les autres, la France. Pour moi, Zadig il est même meilleur que Dettmann mais si tu veux qu’il remplisse les mêmes salles, c’est une question de marketing.

– Je te laisse le mot de la fin…

Nan, nan, je suis vénèr là…  Ah si j’ai une blague : avec ta méga intro je sais pas si les gens liront mon mot de la fin 😉

 

Interview de Krikor (Karat, Tigersushi, Kill The DJ)

– Salut Krikor, tu es un artiste plutôt touche-à-tout qui fait ce qui lui plaît plutôt que de penser en termes de genre, cela se ressent beaucoup à l’écoute de tes nombreuses productions. Qu’est-ce qui t’a plus dans la démarche de Xavier lorsqu’il t’a proposé de jouer ?

J’aime bien les mélanges, écouter la même musique pendant plusieurs heures peut être vite ennuyeux, à moins d’avoir pris des drogues, et encore… Faire toujours la même musique m’ennuie de la même façon, les gens en général font cela en mode « carrière », ils trouvent un filon et l’exploitent, quelque soit le style. Je n’ai jamais vraiment eu d’agenda de ce type. Le principe de la soirée de Xavier est cool, j’aime bien l’idée de faire collaborer des artistes qui évoluent dans des scènes différentes même si ce n’est pas si éloigné…

– Peux-tu nous en dire plus sur le versant noise de tes productions et comment se présentera le live ?

J’ai fait différentes pièces électroacoustiques ou contemporaines, proches de la noise même si elles ne sont pas entièrement associées à ce mouvement. J’ai toujours bien aimé le côté improvisation et instantané de cette musique. Le live sera une impro, construite autour d’une boîte à rythme, d’un looper et de pédales de guitares… Pour la partie avec Jean-François Pauvros, ce sera pareil, reste à savoir qui fera quoi, mais en tout cas je suis très excité par l’idée.

– J’imagine que ça doit être un peu stressant de devoir jammer avec un inconnu qui officie dans un tout autre domaine bien qu’il s’agisse toujours de musique… À quoi est-ce que tu t’attends ? C’est quelque chose que tu as déjà fait ?

J’ai déjà fait des improvisations avec d’autres personnes, parfois c’est magique, parfois non. Même lors de lives, de collaborations ou des disques qui avaient été édités, je n’ai jamais aimé préparer les lives : cela tue l’énergie. Je n’aime pas rejouer des morceaux déjà enregistrés, cela m’ennuie, je ne me reconnais pas en groupe qui vient jouer des titres répétés x fois. Dans le cas de la soirée de Xavier, je trouve cela plutôt excitant que stressant. Je ne m’attends à rien en particulier, mais je pense que Jean-François Pauvros a un univers musical large et cela ne pourra qu’être positif !

Phonographe Corp vous fait gagner des places pour la soirée de DDD à La Java ce mercredi.