Lors de l’interview de Daso effectuée l’année dernière, il avait été dit que l’artiste signerait bientôt un Ep sur le jeune et pétillant label parisien, Popcorn Records. C’est aujourd’hui chose faite et le résultat est pour le moins plaisant. La nouvelle galette du jeune label parisien comporte 3 tracks et un remix que nous avons pris le soin de disséquer.
A1 – Daso – All My People (Original Mix) [audio:http://www.phonographecorp.com/wp-content/uploads/2012/02/A1_Daso-All-my-People-Original-Mix.mp3|titles=Daso – All my People (Original Mix)]
Pour cette première track de 6 minutes on apprécie l’esprit de synthèse et l’effort de l’artiste qui parvient à créer une atmosphère intimiste. Rien ne manque, rien ne surcharge, tout y est. L’introduction commence avec 80 secondes de kicks compressés, de vocaux féminins un peu mièvres. On pourrait s’attendre à un morceau un peu putassier. Après ces préliminaires les nappes arrivent et tout change, l’ambiance devient un tantinet mélancolique mais l’on ne peut s’empêcher de hocher la tête en rythme. Les vocaux prennent toutes leur cohérence et l’on se sent même un peu coupable d’avoir pensé à un track niais en appuyant sur play. Après 3min20 de mélodie enivrante on se rend compte que la formule utilisé pour ce track est certes simple mais efficace et qu’elle prend fin au bon moment. Le morceau aurait pu rapidement devenir lassant.
Verdict :
Une alchimie très bien dosée pour 6 minutes de musique propice à la danse et au voyage introspectif.
A2 – Daso – Dan Lyke (Original Mix) [audio:http://www.phonographecorp.com/wp-content/uploads/2012/02/A2_Daso-Dan-Lyke-Original-Mix.mp3|titles=A2_Daso – Dan Lyke (Original Mix)]
Cette fois, M. Franke de son vrai nom, se place dans un registre plus dancefloor avec une deep house groovy et lancinante. De petites notes de synthé apparaissent tout au long du track qui pioche allègrement dans l’univers du funk et du disco. Les vocaux sont parfois un peu de trop. Le track est sympathique mais peut-être un peu long compte tenu de sa linéarité.
Verdict :
Après l’écoute du premier morceau, on est peu déçu du second. Il reste tout à fait correct, mais tout comme un film d’Ingmar Bergman il est long et manque de rebondissement.
B1 – Daso – So Sexy (Original Mix) [audio:http://www.phonographecorp.com/wp-content/uploads/2012/02/B1_Daso-So-Sexy-Original-Mix.mp3|titles=B1_Daso – So Sexy (Original Mix)]
On est toujours dans le dancefloor mais d’entrée de jeu le morceau s’annonce plus mouvementé. Une brève introduction à base de deux notes de synthé s’ajoute les hihat et les vocaux sur lesquelles se juxtapose les nappes. L’effet est réussi, l’atmosphère cosy, on peut être devant sa chaine hi fi comme dans un warm up de bout goût, la sauce prend. Le premier break arrive tout en douceur à la seconde minute pour voir arriver de nouvelles nappes. Vers la 5ème minute, le track s’épure de plus en plus pour finir de manière circulaire, sur ce par quoi il avait commencé.
Verdict :
So sexy ne ment pas, à l’instar de son titre, le morceau joue bien sur le désir et une certaine vision de l’érotisme. Le morceau de 6 min 30 est plus compact que son précédant et l’esprit de synthèse de Daso fait mouche.
B2 – Daso – So Sexy (Martin Patino Remix) [audio:http://www.phonographecorp.com/wp-content/uploads/2012/02/B2_Daso-So-Sexy-Martin-Patino-Remix.mp3|titles=B2_Daso – So Sexy (Martin Patino Remix)]
La relecture de Martin Patino, commence avec une introduction plus percutante mais qui traine un peu en longueur. Les choses commencent vraiment à partir de la troisième minute, de petites notes de piano et synthé jazzy se mélangent a une nappe qui monte et qui monte pour finalement redescendre sans atteindre le point d’orgue.
Verdict :
Une relecture intéressante de la nouvelle coqueluche du label Flash Recordings qui prend une tournure un peu plus organique et aérienne que la version originale qui reste somme toute la version la plus convaincante.
Note finale 7/10
