Modern funk, disco, deep et plages ambiantes : Sassy J est notre invitée sur ce podcast numéro 327. Une heure de groove à la selecta impeccable.

En janvier dernier – un autre temps, qui semble si loin et si différent, dans une avalanche continue de sorties de disques, on se penchait sur Patchwork, la compilation de Sassy J. Du même nom que sa résidence semi-itinérante – d’abord à Berne au Wasserwerk Club, au Club Bonsoir, avec des escapades à Londres ou encore Berlin, Patchwork est tout d’abord un record de longévité – chose très rare que seul.e.s quelques artistes et DJs peuvent se targuer d’avoir. 14 années, tout de même. Une décennie et demie où Judith, dans le civil, a exploré tous les recoins de ses envies, aspirations et modèles musicaux en invitant des grands noms, de MF Doom à Floating Points, d’Onra à Theo Parrish. Cet éclectisme, ce mélange des genres – habituel voir obligatoire de nos jours, un peu moins acceptable et accepté il y a 14 ans – lui a construit une (très) solide réputation : sans oeillère, Sassy J peut tout jouer.

C’est à quoi elle s’est appliquée dans Patchwork, disque qui souffle un vent d’une rare fraîcheur et d’où partent de (très) nombreuses ramifications vers tous les coins de sa musique. Une musique qu’elle nous partage ici, dans ce podcast : une heure de diggin’ lumineux et engagé, entre modern funk, disco, beats et plages ambiant. Sur le fil, sa selecta passe d’un sujet à l’autre sans nous perdre – même avec le “Genius Of Love” de Tom Tom Club. Une heure sans accro, avec goût, et style.

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