Alessandro Adriani pourrait facilement être comparé à un prospecteur d’or. En l’occurrence on pourrait parler ici d’or noir où d’or froid. Or noir, car il est bien évidement question de vinyles : depuis 2008, son enseigne Mannequin Records réedite des perles rares et signe de nouveaux talents. Or froid, car l’enseigne presse et represse ce qui se fait de mieux en terme de cold-wave, de minimalisme électro et de post-punk en passant part la New wave et bon nombre de ses dérivés. Nul n’est prophète en son pays, et le gérant de ce label transalpin l’a appris à ses dépends. Exilé à Berlin depuis 2013, l’enseigne semble avoir trouvé son audience ailleurs qu’en Italie. Si elle a remis au goût du jour des joyaux perdus du patrimoine italien, elle n’est pas pour autant tombé dans le travers du gardien de musée, l’ardeur déployé pour repérer de nouveaux groupes étant plus qu’admirable. Dans ce Phonocast, le mix fourni par M. Adriani laisse transparaître l’ouverture d’esprit du musicien et du gérant de label. Les 61 minutes recèlent de gemmes inespérées et l’assemblage épique ne laisse présager que du bon pour notre soirée du samedi 21 mars à la Rotonde de Stalingrad.
Comparison to Alessandro with a gold digger could be easy. In this case, we could speak about black gold and cold gold. Black gold because, Mannequin’s story is mainly about wax. Cold gold because the imprint press and repress the high-quality weapons in terms of Cold Wave, Electro Minimalism, Post Punk and all the derivative that you could write before wave. Nobody is a prophet in his country, and the label found recognition in many European countries but not much in Italy. It participated a lot to the rejuvenation of the Italian massive contribution the genres abovementioned; Mannequin is not fulfilling the rôle of museum attendant, the fervour deployed to unearth new bands is admirable. In the Phonocast, the skills and the selection exposed by Mr Adriani illustrate the open-mindedness of the musician and the label manager. The 61 minutes are full of unexpected gems that predict a lot of good things for the Saturday 21 March at La Rotonde Stalingrad.
