L’Afrique est le berceau de la vie sur Terre, mais c’est également celui de toute la musique que nous connaissons actuellement. Non on ne sortira pas le cliché du rythme dans la peau, dans la playlist d’aujourd’hui il n’y a pas de Johnny Cleg ou de Yannick Noah. On ne vous la jouera pas Jacques Cartier et le mythe du bon sauvage, en revanche il nous tient à coeur malgré les piètres connaissances que nous avons de partager une infime partie de la richesse musicale de ce continent au travers de multiples genres que nous avons pu découvrir chez les disquaires.
DIMBA DIANGOLA – FUMA (ANGOLA)
Dimba Diangola est un musicien et chanteur d’Afrique Australe qui a sévi Durant les années 70 à Luanda. En novembre 2010 l’excellent label Analog Africa spécialisé dans la réedition de disque de musique Africaine faisait en focus sur la capitale angolaise et les deux morceaux de monsieur Diangola étaient parmi les plus marquants de cette remarquable recherche.
AFRICAN HEAD CHARGE – STEBENI’S THEME
African Head Charge est un groupe de dub actif depuis le début années 80. La formation est centrée autour de Bonjo Iyabinghi Noah percussionniste, songwritter, et leader du groupe sur 14 albums en l’espace de 20 ans. Le groupe est toujours en activité à l’heure qu’il est. Ce morceau issu de leur premier album est une rengaine entêtante et ascétique qui ne peut que vous faire bouger.
Originaire du Mali, Abou DIarra est un joueur de kamale’n’goni. Influencé par le Blues, le Jazz, l’Afro, Abou Diarra emmène la musique malienne hors des sentiers battus, en utilisant son n’goni comme une guitare, une basse, une harpe ou une percussion. I pousse le métissage musical vers d’autres champs d’investigation…
TEASPON & THE WAVES – OH YEAH SOWETO (AFRIQUE DU SUD)
Le label Sofrito couvre un spectre musical très large allant de l’Europe à l’Amérique du Sud en passant par l’Afrique. Mené par Hugo Mendez digger de renommée international et Frankie Francis patron du studio de mastering à Londres, il n’y a pas une sortie qui ne donne pas la bonne humeur. Sur ce premier opus de la série Sofrito Super Single, ils rendent un hommage à la scène afro disco d’Afrique du Sud.
BENIS CLETIN – MAKE LOVE (NIGERIA)
Bénis Clétin est une figure des 70’s au Nigéria. Ce titre est funky et super joyeux, on a du mal à deviner que ça vient du fin fond d’Abuja. Cependant cette référence local du Disco, crée une illusion presque parfaite.
BEBE MANGA – LOKOGNOLO (CAMEROUN)
Elizabeth Bessem Ayamo Manga était une chanteuse de makossa camerounaise plus connue sous le nom de Bébé Manga. Elle a commencé sa carrière à Abidjan en Côte d’Ivoire et a même travaillé avec Manu Dibango sur son album « Manu Safari ». Si la chanteuse s’est malheureusement éteinte en 2011 vous pouvez toujours retrouver ce morceau sur la compilation volume 4 du super label Supafrico.
CESARIA EVORA – MAE CARINHOSA (CAP-VERT)
Est-il encore vraiment nécessaire de présenter la diva aux pieds nus ? Cet emblème de la culture capverdienne, aura connu la gloire et également une longue traversée du desert. C’est grâce à José Da Silva un cheminot français qu’elle est retournée sur le devant de la scène en travaillant avec Caetano Velso ou Linda Ronstadt.
BODDHI SAHTVA – NGNARI KONON FEATURING OUMOU SANGARE
Cette chanson est une belle illustration d’un des axes de développement des musiques actuelles en Afrique. La chanteuse malienne Oumou Sangaré et le producteur Boddhi Satva délivrent là un track avec un pied dans la modernité et un autre dans les musiques traditionnelles centrafricaines. Les riffs de kora font parfaitement leurs effets, laissez-vous porter.
BALLAKE SISSOKO & VINCENT SEGAL – MAMA FC (MALI)
Ballaké Sissoko est un joueur de kora autodidacte. Il fait partie du groupe Mandé Tabolo composé d’une chanteuse, d’un balafon, d’un joueur de n’goni et d’un autre de bolon. Ce morceau est tiré d’un album solo fait en collaboration avec le violoncelliste d’origine rémoise Vincent Segal (rien à voir avec Steven). L’ensemble de l’album a été enregistré dans le studio de Salif Keita au Mali.
EBO TAYLOR – PEACE ON EARTH (GHANA)
Ebo Taylor est un producteur compositeur Ghanéen qui a fait les belles heures de l’Afro-Beat, du Jazz et du Funk de son pays dans les 70’s. Ses travaux ont pris une autre envergure lorsqu’ils ont commencé à être découverts par les producteurs de Hip-Hop. En 2010 et 2012, le musicien sort deux albums sur le label anglo-saxon Strut. A côté de ce petit retour, le monsieur enseigne aujourd’hui la musique à Legon, au Ghana.
