Pourrais-tu te présenter?

Denis Dantas, je viens de Clamart, dans le 92. Je suis DJ , amateur de Musiques, passionné de vinyls, digger, vendeur sur le Net, et dans les Conventions de disques, spécialisé dans la Black Music, le Jazz, le Rare Groove, et tout ce qui est Latin, Afro et Tropical. Je mixe et suis résident depuis 15 ans à Paris et un peu à l’Etranger, j’ai écumé la plupart des Bars, Restaurants, Clubs à Paris, et plus récemment les Mama Shelter Paris, Lyon, Bordeaux, Marseille, La Candelaria dans le Marais. Je suis assez éclectique dans ma Sélection : Disco Funk, Rare Groove, Edits, Brasil, Latin, Afro, Tropical, Dancefloor Jazz, House & Garage, Broken, Soul, Reggae, Hip Hop …

Could you present yourself?

Denis Dantas, I’m from Clamart, in the 92 district of Parisian suburbs. I’m a DJ, music amateur, record enthusiast, digger, on-line as well as record fair seller, specialized in Black Music, Jazz, Rare Groove and all Latin, Afro as well as Tropical Music. I’ve been playing as a resident DJ for 15 years now, both in Paris and abroad. I’ve scoured most bars, restaurants and clubs in Paris and, more recently, Paris’, Lyon’s, Bordeaux’s and Marseille’s Mama Shelter , as well as La Candeleria in Le Marais. I’m quit eclectic in my selections : Disco Funk, Rare Groove, Edits, Brasil, Latin, Afro, Tropical, Dancefloor Jazz, House & Garage, Broken, Soul, Reggae, Hip Hop…

Comment en es-tu arrivé à écumer les conventions de disques et autres événements de ce type-là ?

J’ai une Culture Hip Hop et Funk à la base, l’époque Radio Nova, le Dimanche soir, les émissions de Lionel D. (RIP) et DJ Dee Nasty, qui mixaient que des imports qu’il ramenait de NYC et parallèlement je sortais dans les boites Funk. Par la suite j’ai fréquenté pendant des Années la Boutique mythique de Reggae Blue Moon à Saint-Michel où j’achetais des dizaines de 45T sur tous les Riddims jamaicains. Il y avait un arrivage par semaine, il ne fallait pas le louper ! Je suis parti vivre à Londres, de 1994 à 1998, je travaillais et passais tout mon temps libre dans les magasins de disques de Soho, Brixton, Camden, Ladbroke Grove et Notting Hill. 

Je fréquentais les soirées Hip Hop Underground, où je me suis retrouvé nez à nez avec Notorious BIG himself – personne ne le connaissait, il avait sorti qu’un morceau « Party & Bullshit »-, Cypress Hill, Method Man, et la crème des DJs anglais. C’est à cette époque où j’ai découvert la Drum & Bass, la Jungle, le Speed Garage, la House. J’ai commençé à tout acheter en vinyl, je   sortais beaucoup, la passion prenait le dessus. Vers 1995, j’ai découvert la scène Rare Groove aux Soirées de Keb Darge chez Madame Jojo, Snowboy au Jazz Café à Camden, les Venues de Gérald « Jazzman », Bobbi & Steve, on pouvait aussi acheter leurs K7 lors des soirées, et là grosse claque musicale, j’avais enfin trouvé le Graal, la source des samples ! Je commençais à fréquenter les Conventions à Londres. J’ai rencontré Nicolas Magneron qui distribuait les compiles de son label Soul Patrol, chez Mike, un de mes vendeurs préférés à Camden, qui a largement contribué à faire découvrir les pépites de Funk 45 au Monde entier. Ses sélections sont ultra pointues, j’ai pu  enfin avoir accès aux morceaux que jouait Keb Darge ! Il y avait une grosse Culture Northern Soul en Angleterre, mais le Deep Funk était obscur, impossible d’avoir les références !  Retour à Paris en 1998, j’ai commençé à mixer dans tous les Bars un peu branchés à Paris. On avait un Directeur Artistique (Fra) qui était passionné par le vinyle et pendant 10 ans, on mixait nos musiques, on faisait découvrir des sélections incroyables des morceaux 60’s aux Productions House actuelles, on prenait vraiment du plaisir. On était un bon Pool de DJ’s, tous collectionneurs et passionnés,  Graig Boogaloo, Julien Lebrun (Hot Casa), Afrobrazileiro (Hot Casa), Brahms, Kayone (NTM), et des Guests comme Manu Boubli (Superfly Records), Greg Villanova (Okiri), Jazzamar, Lord Funk, Mustafa, et plein d’autres. On se croisait dans les Bars et restaurants le soir, dans les boutiques de disques la journée. Il y avait une bonne émulation entre nous, une concurrence assez saine, qui nous poussait les uns les autres à dénicher les meilleurs tracks, et ce, dans tous les styles.

Je fréquente les Conventions depuis bientôt 20 ans. Cela fait partie de ma curiosité à découvrir de nouvelles références, des artistes méconnus, de morceaux obscurs … Je me suis tourné naturellement vers la vente de disques afin de partager ces connaissances et ma passion pour le vinyl. Le digging, le trade, les Record Fairs ont toujours fait partie de cette Culture …

How you got to scoure record fairs and other events of that kind ?

I come from the Hip Hop and Funk Culture, from the times when Radio Nova made its Sunday night shows with Lionel D. (RIP) and DJ Dee Nasty, whom used to play the records they’d have imported from NYC, in parallel to whatI also used to go out in Funk Clubs. Later on I started hanging out at the legendary Reggae Blue Moon in Saint-Michel, where I used to buy dozens of 45’s of Jamaican Riddims. They had a single weekly shipment, which you just couldn’t miss out on ! I went to live in London, from 1994 to 1998, and I started working and spending all of my free time in record shops in Soho, Brixton, Camden, Ladbroke Grove and Notting Hill. 

I used to hang out at Hip Hop Underground parties, where I actually found myself nose to nose with Notorious BIG himself – no one know him at the time, he’d only realeased his track « Party & Bullshit » – Cypress Hill, Method Man, as well as the cream of UK DJs. That was the time when I discovered Drum & Bass, Jungle, le Speed Garage and House. I started buying every single record I could, went out a lot, and the passion kept growing. Around 1995, I discovered the Rare Groove scene, through Keb Darge’s parties, at Madame Jojo, Snowboy at Jazz Cafe in Camden, Gérald « Jazzman »’s venues or Bobbi & Steve … You could also buy K7s in these parties and that’s how I got mind blown : discovering the holy grail of sample sourcing ! I started hanging out at record fairs in London. I met Nicolas Magneron who used to distribute his own label’s – Sound Patrol- releases at Mike’s, one of my favorite record sellers in Camden, who widely contributed to the worldwide spread of golden Funk 45s. His selections were very well researched and I finally got to access the tracks Keb Darge used to play ! There was a huge Northern Soul Culture in Englanda at the time, though Deep Funk was quit obscure and it seemed impossible to get the references you were looking for ! I came back to Paris in 1998 and started Djing in a large part of Paris’ hype bars. We had an Artistic Director (Fra) who was passionate about records and for 10 years we played our records, and made our amazing selections of tracks available to current House Productions. We were really enjoying the whole thing. We were a nice « DJ pool », all collectors and passionates, Graig Boogaloo, Julien Lebrun (Hot Casa), Afrobrazileiro (Hot Casa), Brahms, Kayone (NTM), and Guests such as Manu Boubli (Superfly Records), Greg Villanova (Okiri), Jazzamar, Lord Funk, Mustafa, as well as many others. We used to run into each other in bars and restaurants during the night and in record shops during the day. There was a good emulation between us, a healthy competition, which pushed us to dig up the nicest tracks, and this was true for any genre.

I’ve been hanging out in record fairs for almost 20 years now. This constitutes an important part of my curiosity in terms of discovering new references, unkown artists and obscure tracks… I naturally turned to selling records, in order to share my knowledge and passion for vinyl. The digging, the trade, the record fairs have always been a part of this Culture…

Tu es allé plusieurs fois au Brésil.Qu’as-tu trouvé en y allant?  Comment vit-on la musique là-bas? 

Je suis allé au Brésil pour la première fois en 2004, j’y suis resté 2 mois. Quand je suis descendu de l’avion, à l’Aéroport Tom Jobim, Rio de Janeiro, j’ai ressenti toute l’énergie de cette ville. J’ai écumé tous les quartiers, restaurants, plage, Favelas, Banlieue, les monuments, les lieux mythiques, je me suis imprégné du mode de vie Carioca, et parlant la langue, j’ai eu quelques facilités à m’intégrer. J’y ai trouvé une certaine humilité face aux réalités que sont la pauvreté, la violence, les différences de classes, la culture populaire. Avant de me rendre là bas, j’ai eu l’occasion de voir le film « Moro no Brasil » de Mika Kaurismäki, qui explore une grande partie des styles musicaux au Brésil. C ‘est un Film passionnant, que je recommande pour tous les amateurs des musiques brésiliennes. J’avais déjà ma propre approche de celles-ci, mais j’étais plus axé sur la Bossa Nova, le Jazz brésilien, la MPB de Jorge Ben, et le Samba Soul (appelé Samba Rock au Brésil) de Tim Maia. C’est sur place que j’ai découvert les racines, et surtout les variantes de la Samba, Partido Alto, du Forro, de la Bossa Nova, les Chants de  Capoeira, le Pagode, le Choro, le Axé, Olodum, Arakêtu, Enredo de Samba, Maracatu, Frevo …  Je me suis rendu dans les soirées, aux concerts, dans les boutiques de disques, les écoles de Samba, et j’ai réalisé l’importance de la musique dans la vie quotidienne. Je me suis rendu à Sao Paulo en quête de disques, à Salvador, Recife, Joao Pessoa, où chaque région a une particularité musicale, j’y ai rencontré des gens passionnants, écouté des milliers de disques, passé des jours entiers dans les boutiques. Etant assez curieux de nature, j’ai acheté des dizaines de DVD musicaux, anciens et récents, je m’intéresse également à toute la scène actuelle, MPB, Samba, Hip Hop Brazuka, Baile Funk ou Funk Carioca ; je visionne tous les films. J’ai changé ma façon d’écouter la musique brésilienne. J’y suis allé une dizaine de fois depuis mon premier voyage, ramené des centaines et centaines de vinyls à chaque fois. A chaque retour, je revendais les disques achetés en double, triple, afin de financer mes voyages.

La musique est partout, dans la rue, à la plage, dans les bus, à la TV, Radio, la moindre occasion est un prétexte pour faire la fête. Le Carnaval de Rio demande une Année de préparation. Les classes les plus défavorisées économisent plusieurs mois, voir toute l’année, pour se payer une place au Sambadrome pour le Défilé, c’est pour dire l’importance de la musique sur la société brésilienne.

You went several times to Brazil . What did you find when you went there ? How do people experience music there ?

I went to Brazil for the first time in 2004 and stayed there for 2 months. When I got out of the plane at the Tom Jobim airport in Rio de Janeiro, I instantly felt the whole country’s energy. I scoured all of the neighborhoods, restaurants, beaches, favelas, suburbs, monuments and legendary places, I soaked up the Carioca way of life and speaking the language I got a certain ease in terms of fitting in. What I found there was a certain humility in the face of the country’s realities which are poverty, violence, social gaps and popular culture. Before getting there, I had the chance to watch Mika Kaurismäki’s movie « Moro no Brasil », which explores a wide part of Brazilian music. It’s an amazing film, which I would recommend to any Brazilian music amateur. I already had my own approach of it, but I was more focused on Bossa Nova, Brazilian Jazz, Jorge’s Ben MPB and Tim Maia’s Samba Soul (known as Saba Rock in Brazil). It was there where I discovered the true roots, as well as the numerous Samba, Partido Alto, Forro, Bossa Nova, Capoeira chants, Pagode, Chorro, Axé, Olodum, Arakêtu, Enredo de Samba, Maracatu, Frevo… I went to parties, concerts, record shops, Samba classes and I realized th importance of music in the country’s daily life. I went to Sao Paulo in search of records, to Salvador, Recife, Joao Pessoa, where each region has its own musical specifities, I met fascinating people, listened to thousands of records, spent entire days in shops. Beeing quit curious by nature, I bought dozens of music DVDs, old and new and I’m also currently interested in the more recent scene, MPB, Samba, Hip Hop Brazuka, Baile Funk or Carioca Funk. I watch every movie. I changed my way of listening to Brazilian Music. I went the a dozen times since my first trip and brought hundreds of records each time. Each time I came back, I sold the records I’d bought double or triple copies, in order to finance my trips.

The music was everywhere, in the streets, at the beach, in the bus, on TV, Radio, each opportunity would be an excuse to party. Rio’s carnaval requests an entire year of preparation. The most underprivileged social classes save money through several months, sometimes even throughout the entire year, in order to pay their their ticket to the Sambadrome for the parade, just to give you an idea of the importance of music in the Brazilian Society.

Généralement, tes stands ne se limitent pas aux raretés, ils mélangent anciennes et nouvelles références.

J’ai toujours fonctionné comme çà, j’ai toujours été curieux de tout ! La scène actuelle est tellement dynamique, ce serait dommage de se limiter aux productions des années 60 et 70. Je propose des Collectors dans tous les styles que j’affectionne, mais aussi des rééditions sélectives, des Prods du moment, de la musique électronique, seul mot d’ordre : la qualité. Il faut pousser les labels, encourager les artistes, conseiller les DJs, orienter les amateurs, partager la musique …

Generally speaking, your stands don’t limit themselves to obscure records, they mix up older and newer references.

I’ve always worked like that, I’ve always been curious for everything ! The current scene is so dynamic, it would be a shame to limit oneself to 60s and 70s productions. I offer Collectors in all the genres I’m rather fond of, but also in selective re-edits, current productions, electronic music,  the only watchword being quality. You have to push labels forward, encourage artists, advise DJs, orient amateurs, share music…

Comment expliques-tu le récent engouement pour les musiques brésiliennes et plus particulièrement au Boogie ?

Il y a régulièrement des séries de Compilations du genre comme les Brazilian Beats (Mr Bongo), Favela Chic Postonove (Favela Chic), Blue Brazil / Blue Bossa (Blue Note), Black Rio (Strut), Glücklich (Compost), Bossa Jazz / Brazil Bossa Beat / Bossa Nova / Tropicalia / Brazil 70 / Batucada (Soul Jazz), Brazil Boogie (Nascente), Samba Soul 70 (Ziriguiboom /Crammed), Brazilian Love affair (Far Out), Brazil 70’s (Superclasse), et bien d’autres sur de petits labels, et plus récemment The Brazilian Boogie Connection (Cultures of Soul Records) et Brazilian Disco Boogie Sounds (Favorites Recordings). Toutes ces compilations sont devenues des références pour les DJs et amateurs. Les DJs s’approprient les morceaux, les partagent, les Mixent, en font des Classiques. Dès qu’une Compilation sort, la demande sur les morceaux sélectionnés augmente. 

How do you explain the recent craze for Brazilian Music and more particularly Boogie?

Series of re-edit compilations are regularly being released, such as Brazilian Beats (Mr Bongo), Chic Postonove (Favela Chic), Blue Brazil / Blue Bossa (Blue Note), Black Rio (Strut), Glücklich (Compost), Bossa Jazz / Brazil Bossa Beat / Bossa Nova / Tropicalia / Brazil 70 / Batucada (Soul Jazz), Brazil Boogie (Nascente), Samba Soul 70 (Ziriguiboom /Crammed), Brazilian Love affair (Far Out), Brazil 70’s (Superclasse), as well as many other small music labels and more recently The Brazilian Boogie Connection (Cultures of Soul Records) and Brazilian Disco Boogie Sounds (Favorites Recordings). All of these compilations have come to be references to DJs as well as to amateurs. DJs come to own the tracks, share them, play them and make Classics out of them. Each time a compilation gets realeased, this kind of track’s demand grows.

Qu’est-ce qui fait selon toi la singularité de ce pays en terme de culture musicale ?

Quand on parle de Patrimoine musical brésilien on pense immédiatement à la Bossa Nova et à la Samba. C’est son identité, sa fierté. Le Brésil cultive cette image. On revient toujours aux mêmes clichés, et la bonne humeur qu’ils véhiculent … Il y a un son propre au Brésil, des instruments récurrents, la Cuica, Pandeiro, Berimbau, Reco-Reco, Agogô, Cavaquinho, Tamborim, Ganza. Les artistes brésiliens même inspirés par d’autres styles intègrent toujours ces instruments dans leurs morceaux. Ils maîtrisent la technique, leur répertoire, l’improvisation, ils ont un sens particulier du rythme. A la première mesure, tu sais que c‘est brésilien. Chaque région a sa caractéristique, ses propres instruments, qui donnent souvent lieu à des mélanges, c’est sa force.  Le Gouvernement nomme Gilberto Gil Ministre de la Culture, l’Aéroport de Rio s’appelle Tom Jobim …

 

In your opinion, what is it that makes this country unique, in terms of musical culture?

When we speak about Brazilian Music Heritage, we immediately think about Bossa Nova and Samba. It’s its identity and pride. Brazil cultivates this image. It always comes down to the same old clichés and the good vibe they transmit. There is a specific sound to Brazil, current instruments, la Cuica, Pandeiro, Berimbau, Reco-Reco, Agogô, Cavaquinho, Tamborim, Ganza. Brazilian artists even when being inspired  by other genres always incorporate these instruments in their tracks. They master techniques, their repertory, improvisation, they have a certain sense of rhythm. Through the first measure already, you know it’s Brazilian. Each region has its own characteristics, its own instruments, which often lead to combinations, that’s its strength. Le Government  names Gilberto Gil as Minister of culture, Rio’s airport’s name is Tom Jobim…

Quelle est l’idée derrière ce podcast ? Comment l’as-tu pensé? Que veux-tu transmettre ?

J’ai voulu partager des morceaux que j’affectionne à travers divers styles, des années 70 à 2015. J’ai démarré par des morceaux de Bossa, en passant par le Samba Rock de Tim Maia, la MPB d’Arthur Verocai, la Samba de Rita Ribeiro, le Forro de Jackson do Pandeiro, le son Boogie d’Ana Rosely, et plein de surprises …

What is the idea behind this podcast? How did you think of it? What do you want to transmit?

I wanted to share the tracks I’m fond of through different genres, from the 70 up until 2015. I started off with Bossa tracks, going through Tim Maia’s Samba Rock, Arthur Verocai’s MPB, Rita Ribeiro’s Samba, Jackson do Pandeiro’s Forro, Ana Rosely’s Boogie sound and many other surprises…

Y a-t-il un morceau en particulier dans ta sélection dont tu souhaiterais nous en dire plus?

Is there a specific track in your selection that you might like to tell us more about ?

Il y a plusieurs morceaux que je voulais vraiment partager:

Fafa de Bélem « Naturalmente », un morceau rare sorti uniquement en 45T sur Polydor en 1975, un groove hypnotisant !

There are several tracks I really wanted to share:

Fafa de Bélem « Naturalmente », a rare track that was only realeased on a Polydor 45’ in 1975, a hypnotizing groove !

Marcio Local et Rogê (les deux derniers morceaux du podcast) : la scène MPB actuelle carioca, de gros talents que je suis depuis longtemps, les futurs Seu Jorge !

Marcio Local et Rogê  (the two last tracks of the podcast) : the current Carioca MPB scene, huge talents which I’ve been following for a while now, they’re the next Seu Jorge.

 Si demain tu retournais au Brésil, quelle serait la première chose que tu ferais ?

J’ai mes petites adresses à Rio, dès que je me pose, tongs et un Suco (Jus de fruits pressés) à la Lanchonete du coin … Saudade do Brasil ! Abraço !

If you were to go back to Brazil, what would be the first thing you’d do there?

I have my little spots in Rio, as soon as I chill with my flip-flops nd my Suco (a fresh fruit juice) at the next-door Lanchonete… Saudade do Brasil ! Abraço !