Berlin Atonal, festival créé entre 1983 et 1990, et ré-édité en 2013, a dévoilé ses premiers noms. Ce festival allemand est bien connu pour son avant gardisme artistique. En effet, mélangeant arts sonores et arts visuels le festival miroite sa ville dite capitale mondiale de la musique électronique. Organisé dans le quarter de Mitte, dans une ancienne centrale électrique, Kraftwerk, ce festival présentera, comme à son habitude, des performances et installations, premières mondiales et collaborations uniques.

Du 22 août au 26 août 2018, Berlin Atonal invitera près de 100 artistes. A l’heure actuelle, seulement vingt noms ont été dévoilés. Au programme, Actress produira un live audiovisuel témoignant de son approche instrumentale dissymétrique aux formes illusoires. Astrid Sonne fera une première mondiale de son oeuvre nommée Ephémérale en collaboration avec Cæcilie Trier (CTM), Xenia Xamanek et Henriette Motzfeldt (1/2 of Smerz). Plus détails sur cette performance seront dévoilés très rapidement…

Des artistes davantage orientés dancefloor, seront présents tels que Veronica Vasicka, Helena Hauff, Courtesy, Samuel KerridgeBritish Murder Boys ou encore Skee Mask.

D’autres artistes, aux musiques expérimentales, sont programmés à l’image de Gábor Lázár, qui a composé l’album très singulier Unfold, se confirmera sans doute comme étoile montante de la musique électronique contemporaine ou Beatrice Dillon, habitué des labels anglais dont Hessle Audio, The Trilogy Tapes, PAN, Boomkat Editions, Timedance and Where To Now?. Outer Space produira une performance à l’aide de ses synthétiseurs vintages. Ambiance électrique et intense à prévoir…  Afin de maintenir cette atmosphère, le Duo électronique punk Giant Swan ramènera l’énergie rock de la ville Bristol. Le duo group A suivra cette lignée, avec un genre noise abstrait en collaboration avec le producteur vidéo Dead Slow.

Après l’obscurité vient la lumière… La notion de sublime sera amenée par Hiro Kone, qui présentera son album Pure Expenditure. Perdu dans cette centrale électrique berlinoise, les bruits issus des productions d’Iona Fortune maintiendront cette atmosphère extraordinaire. Le temps sera comme interrompu, notamment grâce à LABOUR qui offrira un rythme disruptif, mettant en avant le caractère non-conformisme du festival allemand. Enfin, la nouvelle collaboration de Lowtec et Kassem Mosse, Kolorit ravivera sans doute la centrale électronique de par leur set audiovisuel.

Ce n’est sans une touche de douceur amenée par l’artiste Lucrecia Dalt, aux sonorités poétiques expérimentales que l’esthétique artistique de Berlin Atonal s’ancrera définitivement dans le bitume lugubre et sombre de cette centrale. Pour finir, le rythme mécanique du duo new-yorkais Ora Iso sera propice aux danses industrielles.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur la page de l’évènement.