Une nouvelle année pleine de rebondissements vient de s’achever. Comme chaque fin d’année, un bilan s’impose. Et si l’on prend un minimum de recul, on réalise que notre bilan est positif à 120%. Pourquoi ? Parce que vous avez largement contribué à la mise en œuvre de nos idées.

Phonographe est né fin 2010 d’un constat simple. Reims est une ville comptant un nombre incalculable de fêtards, de musiciens et d’amateurs de sons de qualité. Or, rien n’était fait pour les satisfaire. Entre 2 éditions d’Elektricity et quelques soirées/concerts organisés par des collectifs éparpillés, il n’existait pas vraiment une émulation propre à la ville malgré ce que pouvaient faire penser la presse spécialisée.

Nous sommes arrivés dans la Ville des rois au moment où la donne était en train de s’inverser. Lassés par la froideur et l’ennui ambiants, beaucoup de jeunes et moins jeunes ont commencé à se réunir pour contrer cette morosité, que ce soit par la création d’un groupe, d’un collectif ou l’organisation d’une soirée. Les choses ont commencé à changer et même si l’on est encore loin d’une ville comme Bordeaux, il n’est pas rare de pouvoir assister à un concert, aller à un apéro « sonore » en plein centre ou clubber dans des endroits insolites.

Une réelle volonté existe, et il sera bien difficile de la tacler. Si l’on regarde attentivement, Reims a aussi bien accueilli en 2012 une tripotée d’artistes « NME/Inrocks/Fact/RA » comme Para One, Sébastien Tellier ou Nicolas Jaar que des artistes undergrounds que les scènes parisiennes, européennes voire mondiales s’arrachent : KinK, Bambounou, Triptik, Zadig, S3A… Avec à chaque fois un public présent et réceptif qui garde en mémoire ces moments passés dans les pierres emblématiques qui forment la ville. L’émulation actuelle ne laisse présager que du bon pour 2013, soyez-en certains !

De notre côté, 2012 pourrait être surnommée « L’année de l’ouverture » dans le sens où nous savions dès le départ que nous ne pourrions pas faire grand chose seuls. Nous avons profité du temps que nous avions pour pousser les relations que nous entretenions avec les collectifs similaires au nôtre et rencontrer les autres. Des passerelles se sont créées, des amitiés ont été nouées et des clubs retournés ! Nous avons posé une à une les pierres de notre projet et chacun de nos lecteurs, partenaires, amis, proches ont appliqué le mortier indispensable à notre bon fonctionnement et nos prochains chantiers.

Les objectifs que nous nous étions fixés il y a plus de 2 ans dans un sombre 40 mètres carré de l’avenue de Laon sur une table bancale à 3 pieds ont largement été remplis. Cela ne signifie pas que nous nous arrêterons en chemin. Bien au contraire : car si nos projets de départ ont été achevés, ces différents succès nous ont donnés l’envie de donner plus pour aller plus loin et projeter de belles choses à vous offrir. Simple remerciement pour la confiance que vous nous accordez. Reims ne sera probablement jamais la capitale européenne de la fête mais tant que nous y sommes biens, les haters peuvent continuer à hater… Nous espérons ne pas nous endormir sur nos lauriers et rester tels que vous nous connaissez : honnêtes, sincères & bordéliques.

2012 aura donc été une année de construction et de mise en place, des bases ont été posées, espérons que 2013 verra l’underground rémois s’envoler. Du moins, c’est tout ce que nous nous/vous souhaitons pour 2013. Bonne année !

Pas de name dropping, juste une bonne grosse mention au meilleur graphiste du monde Victor H !

You got the love !