On ne va pas vous apprendre grand chose, vous étiez comme nous aux premières loges : confinement prolongé, lieux de vie fermés jusqu’à nouvel ordre, événements et festivals impossible jusqu’à la mi-juillet. 

Notre fête avec le Disquaire Day, reportée au 20 juin, est encore une fois mise de côté. On vous tiendra au courant de la suite, si report il y a. 

Alors, que faire pour tenter de soutenir, voir sauver notre scène ? Car c’est de ça qu’il s’agit : le maintien, la survie même, de lieux, d’événements, de festivals, de bars, de clubs, de salles de concerts, … Et, avec eux, toutes les personnes qu’ils emploient. Du DJ à l’attaché.e de presse, du personnel de sécurité au disquaire, de l’intermittent.e au manager, des musiciens aux labels. La liste est très, trop longue. 

Alors, que faire pour tenter de soutenir, sauver notre scène ? 

Il y a bien sur d’autres problématiques liées à cette crise sanitaire qui dépassent largement le cadre de l’industrie de la musique. Loin de nous l’envie d’occulter le travail de tous les jours du personnel de santé, de la fonction publique, des travailleurs qui restent mobilisés pour que l’on ait tout le confort dont on jouit. Pour eux, le respect est immense et notre gratitude ne sera jamais assez forte.

Phonographe Corp n’est qu’un média de musiques électroniques (mais pas que), portés par des passionné.e.s mais bénévoles : à notre petit niveau, notre « mission » semble être d’aider toutes celles et ceux grâce à qui nous avons de la musique dans nos oreilles toute l’année. 

C’est dans cet esprit que l’on a lancé STAYHOMECLUB : une plateforme informelle pour regrouper infos, contenus et initiatives. Jusqu’alors un peu partout sur nos réseaux – de nos fil Twitter à nos playlist Soundcloud – on va tout ramener ici. 

Surtout, on va lister les initiatives pour venir en aide, d’une manière ou d’une autre, à la scène.  Ou les petites choses que l’on peut faire de son côté et qui, mises bout à bout, auront leurs impacts. On répète un peu ce que l’on a vu depuis le début du confinement, des gestes barrières, mais cela ne fait pas de mal.

Concerts, festivals, événements : en cas de reports, ne pas se faire rembourser vos places. 

C’est un des moyens de montrer votre soutien en laissant de la trésorerie dans les caisses des structures qui organisent nos événements préférés. Beaucoup ont mis en place des cagnottes pour faire des dons, ou acheter des goodies. Tout est bon à prendre, surtout pour une association comme Solidarité Sida, qui tire deux tiers de ses revenus du festival Solidays qui a vu son édition 2020 annulée.

Acheter de la musique. 

Simple, rapide et efficace. Que cela soit une compilation caritative ou un disque que vous souhaitez vous offrir depuis un moment, foncez. On économise forcément un peu d’argent depuis que l’on est à la maison – pour celles et ceux qui n’ont pas vu leurs activités diminuées – c’est le moment de rendre à ceux qui nous donnent beaucoup. 

Demander des aides. 

On regarde notre voisin allemand avec envie – 50 milliards d’euros débloqués pour la culture, 20 million chez nous – mais il existe quand même des aides : cellule d’accompagnement du ministère de la Culture, fonds de la Sacem, recours et aides légales, … Pour tout cela, Technopol, saura vous répondre et vous aider.

Lire, s’informer. 

On avait demandé à quelques acteurs, à Paris ou Marseille, ce que la crise sanitaire avait eu comme impacts sur leurs activités. Les collègues de Sourdoreille donnent aussi la parole à toute la scène. 

Stay home, confiné.e.s, safe.

On voulait sauver l’été en restant chez nous : déjà pas mal amputé, on ne voudrait pas voir disparaitre le peu qu’il nous reste sous nos yeux. Sans être médecin ni expert, on le répète, restons chez nous.